Julia-volk

 

BIOGRAPHIE: 

« Hypersensibilité et force ne sont pas incompatibles. Je pense d’ailleurs qu’elles proviennent en réalité des mêmes traumatismes ». Il suffit de l’écouter pour la croire. 

Julia Volk a cette capacité d’incarner ce que beaucoup d’entre nous vivons, ressentons et traversons un jour ou l’autre. Le manque d’un proche disparu, la rupture douloureuse, la peur de l’engagement, la sororité, la relation passionnelle, le sentiment profond de solitude et le plaisir charnel. C’est ce que raconte Robe blanche. 

L’autrice-compositrice et chanteuse a baptisé ainsi son 2ème EP car symbole de mariage, de bonheur, de joie et d’optimisme, “Robe blanche” évoque pour elle une réalité souvent bien moins paisible et limpide que ce que son apparence éblouissante ne nous laisse nous imaginer. « Mais c’est la pagaille, j’ai tellement peur de batailler, j’me sens pas d’ta taille elle a un goût amer cette vie en rose… » (Robe blanche, Julia). 

Enfant, joviale et curieuse, Julia questionne très souvent sur les sujets existentiels et son parcours de vie développera chez elle hypersensibilité autant que force, résilience et instinct de survie. « Même le phénix ne peut renaître que de ses cendres » (Ordonnance, Julia). 

Dans la chorale de l’école depuis ses 7 ans, Julia a 14 ans lorsqu’encouragée par son professeur de musique elle monte seule sur scène, pour interpréter « Je n’ai que mon âme » de Natasha Saint Pier devant une assemblée festive devenue silencieuse. 

Elle y découvre le plaisir physique et viscéral de chanter et le cultive pendant des années, seule chez elle après les cours en s’accompagnant au piano sur du Adèle, Alicia Keys ou encore Lana Del Rey.

Dynamique, toujours de bonne humeur et riant aux éclats, Julia fait partie de ces êtres composés d’une dualité d’énergies diamétralement opposées dont l’assurance, la force et la détermination fascinent autant qu’il nous est difficile de les imaginer devoir faire face à des combats intérieurs quotidiens. « J’me rattrape sur la musique et j’pleure seule dans le noir » (dernier baiser, Julia).

Si chanter les chansons des autres sauve ses maux depuis très longtemps, aujourd’hui sereine et apaisée elle réussit à mettre des mots sur ce qu’elle vit et a vécu.  

« La vie est encore plus belle quand elle a été cruelle » (Buenas noches, Julia)

Nourri de Adèle, Billie Eilish, Petit Biscuit, Disiz, PNL ou encore Lana Del Rey, Robe blanche est un projet qui s’inscrit dans une époque d’éclectisme artistique. Là où la volonté pop domine, on y entend un phrasé influencé par le rap, des instrumentales empreintes de textures dream électro et une voix clairement soul-jazz, chaleureuse et réconfortante au service d’une plume qui s’assume aujourd’hui intimement bouleversante et bouleversée. 

« (…) Si nous pensons à des petites choses, nous aurons des petites choses… mais si nous désirons très fort le meilleur et principalement si nous luttons pour le meilleur, celui- ci viendra s’installer dans notre vie (…) » (Recommencer, Carlos Drummond de Andrade).